Laurent Vallet suspendu : le scandale qui secoue l’INA et la Culture

Une figure emblématique de l’audiovisuel français, propulsée au sommet depuis près de dix ans, se retrouve brutalement écartée… et pour une raison qui choque autant qu’elle interroge.
L’affaire secoue le monde des médias : Laurent Vallet, président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) depuis 2015, vient d’être suspendu de ses fonctions par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Une décision immédiate, motivée par la volonté de préserver la “sérénité” de l’institution.
En cause, une interpellation survenue à Paris dans des circonstances pour le moins compromettantes : selon les informations révélées par Valeurs Actuelles, Laurent Vallet aurait acheté pour 600 euros de cocaïne… à un livreur mineur. Ce dernier aurait livré la drogue directement à son domicile, avant que l’opération ne soit interrompue par la police.
Face au tollé, Laurent Vallet ne nie pas les faits. Il plaide coupable, reconnaît la gravité de ses actes et affirme avoir déjà entamé une thérapie pour mettre fin à toute consommation. “J’ai conscience du caractère néfaste et condamnable de la consommation de stupéfiants”, a-t-il déclaré, précisant qu’il se conformera à toute décision judiciaire.
Cette affaire, qui mêle scandale, responsabilité publique et image ternie d’une institution culturelle majeure, soulève de nombreuses questions : comment un dirigeant de ce niveau peut-il basculer ainsi ? Et quelles conséquences pour l’INA, pilier de la mémoire audiovisuelle française ?
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