🎯 « Peut-on diriger le monde sans jamais cesser d’être mère ? »
C’est un dilemme que Christine Lagarde connaît mieux que quiconque. À 69 ans, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) incarne la réussite au féminin… mais aussi les sacrifices silencieux que celle-ci impose. Dans une interview touchante, l’ancienne ministre de l’Économie et ex-directrice du FMI est revenue avec une honnêteté rare sur les effets de sa carrière sur sa vie de famille, évoquant des « week-ends cassés » et une relation complexe avec ses enfants.
Derrière les chiffres et les discours d’autorité, Christine Lagarde cache une réalité bien plus intime : celle d’une femme qui a longtemps jonglé entre les sommets du pouvoir et son rôle de mère. « Il faut beaucoup d’amour, de tolérance et infiniment de patience », confie-t-elle à Paris Match, en admettant que ses deux fils ont parfois souffert de son absence. « Même s’ils sont grands, ce n’est pas facile d’avoir l’impression que votre mère appartient en priorité à d’autres », avoue-t-elle avec émotion.
Et comme si cela ne suffisait pas, Lagarde se montre aussi intransigeante à la maison qu’à la BCE. Quand l’un de ses fils a perdu de l’argent dans les cryptomonnaies, elle n’a pas manqué de lui rappeler qu’elle avait raison. Entre amour maternel et rigueur économique, Christine Lagarde reste fidèle à elle-même : une femme de pouvoir, mais aussi une mère, avec ses failles et ses convictions.
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