De quoi ça parle ce livre ?

The  Power  of  Now  propose une méthode spécifique pour mettre fin à la souffrance et atteindre la paix intérieure, vivre pleinement le présent et se séparer de son esprit. 

Le livre vous apprend également à vous détacher de votre « ego » – une partie de l’esprit qui cherche à contrôler votre pensée et votre comportement. 

Il soutient qu’en faisant cela, vous pouvez apprendre à :

• accepter le présent,
• réduire la quantité de douleur que vous ressentez,
• améliorer vos relations,
• profiter d’une vie meilleure en général.

A propos de l’auteur

Eckhart Tolle est un résident canadien d’origine allemande qui a été déprimé pendant la majeure partie de sa vie jusqu’à ce qu’il ait ce qu’il a appelé une «transformation intérieure». 

À la suite de cela, il est devenu un guide spirituel et a écrit la bible d’auto-assistance à succès,  The  Power  of  Now .

Ce concentrer uniquement sur le présent

Beaucoup d’entre nous aspirent à améliorer leur vie et à atteindre la paix intérieure. Nous recherchons l’illumination, en un mot, mais nous ne savons pas comment y arriver.

La première étape, cependant, peut-être plus simple que vous ne le pensez.

Nous avons une propension à vivre dans le passé et dans le futur. Nous pouvons nous remémorer ou regretter une minute et planifier ou nous inquiéter la suivante. 

Pendant ce temps, nous négligeons le seul moment sur lequel nous avons un contrôle total : le présent.

À présent.

Seul le présent est significatif car rien ne se passe dans le passé ou le futur ; tout se passe dans un flux continu de moments présents.

Parce que vos sens ne peuvent vous fournir que des informations sur cet instant précis, vous le vivez dans le présent chaque fois que vous ressentez quelque chose. 

Ainsi, lorsque nous disons que quelque chose s’est passé dans le passé, nous n’avons pas tout à fait raison : cela s’est produit à un moment unique et actuel.

En effet, ce que nous appelons « le passé » est un ensemble de moments qui ont existé mais qui sont passés depuis. De même, « l’avenir » est composé d’événements présents qui n’ont pas encore eu lieu.

Il n’y a aucun avantage à s’inquiéter de l’avenir ou à se vautrer dans le passé, mais il y a de nombreux avantages à vivre « dans le présent », comme cela l’implique. Si vous réussissez à le faire, vous n’aurez pas de problèmes majeurs, seulement des problèmes mineurs qui peuvent être traités au fur et à mesure qu’ils apparaissent.

Par exemple, une tâche difficile, telle que la rédaction d’un article scientifique, peut sembler excessivement énorme et difficile à accomplir. 

Vous n’irez nulle part si vous vous inquiétez du travail restant ou si vous regrettez d’avoir manqué des occasions de travailler dessus dans le passé. 

Cependant, si vous vous concentrez sur une petite difficulté à la fois (collecte de données, conception d’une structure et rédaction du premier chapitre), vous pourrez le terminer plus rapidement.

Alors faites un effort pour rester dans le présent ! Arrêtez de vous accrocher au passé et de craindre l’avenir, et vous serez surpris de voir à quel point votre vie sera meilleure.

Une partie de vous a besoin de douleur pour survivre

Imaginons que vous maîtrisiez l’art de vivre l’instant présent et sans vous soucier du passé ou du futur. Que se passe-t-il si vous souffrez alors ? Comment gérez-vous la souffrance physique et émotionnelle si la douleur est ressentie dans le moment présent ?

La douleur n’est rien de plus qu’une résistance interne auto-infligée aux choses que vous ne pouvez pas changer. 

Lorsque vous n’êtes pas satisfait de la façon dont les choses sont, mais que vous ne vous sentez pas assez puissant pour les modifier, vous ressentez de l’agonie. Sur le plan émotionnel, cela se manifeste par une sensation désagréable.

Vous avez peu de pouvoir pour changer beaucoup de choses dont vous êtes insatisfait puisque vous vous concentrez tellement sur le passé et l’avenir mais que vous ne pouvez vivre que dans le présent. En conséquence, vous développez une résistance interne à l’état actuel des choses, que vous percevez comme une douleur.

Le « corps de douleur », une partie de soi qui vous oblige à ressentir la douleur pour survivre, est une autre facette de la souffrance auto-créée.

Le corps de la douleur grandit et se renforce chaque fois que vous ressentez de la douleur puisqu’il est composé de vos expériences douloureuses. En conséquence, il s’efforcera de vous rendre malheureux et déprimé.

Ce cycle peut durer longtemps jusqu’à ce que la douleur devienne partie intégrante de votre identité : vous vous serez identifié à votre corps-douleur. Parce que la souffrance sera devenue une partie si vitale de votre existence d’ici là, vous aurez peur de la laisser partir de peur de mettre en péril votre identité.

Lorsque quelque chose vous irrite ou vous frustre, par exemple, et que vous vous sentez enragé, votre corps de douleur a pris le contrôle. La colère altère votre capacité à penser et à vous comporter rationnellement, ce qui ajoute à votre souffrance.

Même lorsqu’il semble que toute douleur provient de sources extérieures, elle est, pour la plupart, auto-créée : elle provient de l’intérieur. La bonne nouvelle est que, parce qu’il est auto-créé, vous en avez le contrôle, comme vous le verrez dans les paragraphes suivants.

L’« ego » vous empêche de connaître le bonheur 

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines personnes semblent s’auto-saboter ? Pourquoi tant de gens sont-ils tristes alors que personne ne veut être malheureux ?

L’ego, une composante de votre esprit qui dirige vos pensées et votre conduite à votre insu, est à blâmer.

La plupart des gens ne sont pas conscients de la façon dont leur ego influence leur vie car il est difficile à observer. Si vous repensez à un désaccord que vous avez eu avec quelqu’un, vous pouvez voir (et peut-être regretter) que vous avez réagi de manière excessive. 

Pourtant, dans le feu de l’action, vous n’étiez absolument pas conscient de quoi que ce soit influençant ou guidant vos pensées et vos actions.

Pourquoi l’ego se comporte-t-il de cette manière ? Il compte sur votre chagrin pour survivre, il va donc à l’encontre de vos meilleurs intérêts en empêchant le plaisir à chaque instant.

La présence d’une composante destructrice de votre esprit qui cause le malheur expliquerait pourquoi tant de gens souffrent, même si personne ne veut intentionnellement être triste. 

Certaines personnes, par exemple, choisissent de rester dans des relations extrêmement dommageables et traumatisantes pour détruire leur bonheur.

L’ego vous pousse dans des circonstances où vous êtes en conflit avec les autres et vous rend mécontent de votre situation actuelle pour contrôler votre comportement et vos pensées.

Lorsque deux ou plusieurs ego entrent en collision, un drame se produit, comme en témoignent les petits bureaux ou les maisons. Alors que les gens peuvent vouloir vivre en paix, leur ego les irrite et les fait réagir de manière excessive à des irritations mineures. 

Supposons que vous vous retrouviez soudainement engagé dans une vive dispute sur une petite question comme qui nettoie la cuisine ou si une émission de télévision est excellente ou non. Dans ce cas, c’est probablement le résultat de l’activité de l’ego.

L’ego est une partie de l’esprit humain qui est préjudiciable. Il aspire à être la partie essentielle de vous et n’a pas de limites, alors lui permettre de prendre le contrôle vous causera beaucoup de douleur.

Concentrez-vous sur votre corps

La force de l’ego n’est qu’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est crucial de se déconnecter de sa tête et d’accorder plus d’attention à son corps. De nombreux grands enseignants ont souligné la nécessité de se concentrer sur le corps plutôt que sur la pensée.

Pourquoi?

L’esprit est responsable de la souffrance.

Il provoque l’agonie en évoquant de vieux souvenirs ou en planifiant l’avenir, en remplissant toute votre existence de souvenirs regrettables et de scénarios futurs anxiogènes. En conséquence, vous êtes incapable de vivre dans l’instant.

En conséquence, parce que vous ne pouvez pas changer le passé ou l’avenir, vous êtes continuellement préoccupé par des choses que vous ne pouvez pas changer. En conséquence, il y a beaucoup de souffrance.

Diminuer la force et l’influence de l’esprit

Nous pouvons le faire en transférant notre attention de l’esprit vers le corps.

Votre corps a une bonne idée de ce qui est idéal pour vous. Vous pouvez obtenir une idée très claire de ce qui est important dans votre vie en écoutant votre corps. 

« Votre corps est un temple », et il l’a utilisé dans divers proverbes et allégories ; par exemple, « Votre corps est un temple. » Son corps manquait de la tombe, et il est monté au ciel avec son corps, pas simplement son esprit ou son âme, selon les histoires de sa résurrection et de son ascension au ciel.

Personne n’a jamais atteint l’illumination en se concentrant uniquement sur l’esprit et en ignorant le corps.

Le jeûne et l’abstinence (y compris le jeûne) de six ans du Bouddha pour se retirer de son corps constituent une image saisissante. Quel est le résultat ? Il se sentait détaché de son corps, mais il ne se sentait plus à l’aise ni éclairé. Il n’a atteint l’illumination qu’après avoir abandonné ces techniques et retrouvé son corps.

Se détacher de votre esprit et se libérer de la douleur

Cela vous aiderait si vous vous déconnectiez de vos pensées une fois que vous comprenez que cela vous cause du chagrin et vous empêche de vivre véritablement le moment présent.

Comment?

Pour pouvoir vous dissocier de votre esprit, vous devez d’abord en prendre pleinement conscience et du pouvoir qu’il exerce sur vous ; sinon, vous ne comprendrez jamais les innombrables petites et subtiles façons dont cela affecte votre pensée et votre comportement – ​​et donc votre bonheur.

Si vous souhaitez examiner vos pensées, par exemple, demandez-vous : « Quelle sera ma prochaine pensée ? Si vous vous concentrez complètement sur ce sujet, vous remarquerez que la prochaine pensée distincte met beaucoup de temps à apparaître. Vous avez réussi à créer une pause dans le flux de pensée en observant.

Si vous le faites assez souvent, vous commencerez à remarquer combien de votre temps est généralement pris par le flux constant de l’esprit. Et vous aurez découvert l’instrument le plus important pour interrompre et ainsi vous séparer de votre esprit.

La deuxième option consiste à examiner vos pensées sans les condamner. Juger est un acte mental en soi, donc quand vous jugez quelque chose, vous recommencez à utiliser votre esprit.

Si vous avez envie de courir au milieu de votre tâche, par exemple, suivez le désir de votre corps. Sortez et courez; votre corps sait ce dont il a besoin.

Ensuite, faites attention à cette petite voix lancinante dans votre tête qui dit : « En ce moment, vous devriez travailler, ne pas courir ou perdre du temps ! » Mais ne portez pas de jugement sur cette voix, qu’elle soit bonne ou mauvaise, et n’essayez pas de suivre les conseils. Il suffit de sourire et d’accepter le fait qu’il existe. Vous pourrez remarquer vos pensées sans avoir à les suivre où qu’elles veuillent vous emmener.

Maintenir un état de conscience constant 

Pendant que vous travaillez à vous détacher de vos pensées, vous voudrez peut-être essayer une autre technique : l’attente active.

Il s’agit d’un type d’attente distinct, par exemple lorsque vous êtes conscient que quelque chose d’important ou de mortel peut se produire à tout moment. Dans cet état, toute votre concentration se concentre sur le moment présent.

Lorsque vous êtes dans un état d’attente active, il n’y a pas de temps pour les distractions normales comme fantasmer, planifier ou se souvenir. Par exemple, lorsque vous passez un examen, vous devez rester présent et prêter attention au travail devant vous plutôt que de penser aux résultats. Vous pouvez y parvenir en saisissant une condition d’attente active immédiatement avant et tout au long de l’examen.

Vous devez également faire attention à votre corps à ce stade car il doit être préparé à tout ce qui peut arriver. Cet accent mis sur le corps, comme nous l’avons vu, est également essentiel pour vivre dans le présent.

Les maîtres zen, par exemple, se faufilaient derrière leurs élèves, qui avaient les yeux fermés et tentaient de frapper l’élève qui attendait. Parce que les élèves étaient obligés de se concentrer entièrement sur leur corps en attendant, ils ont pu détecter les maîtres qui s’approchaient et éviter leur « attaque ».

De nombreux instructeurs spirituels ont conseillé à leurs étudiants d’attendre dans cet état car ils pensaient que cela conduirait à une existence plus heureuse. 

 Parce que le serviteur ne sait pas quand le maître arrivera, il est toujours à l’affût. Il ne fait pas de grands projets pour l’avenir et surveille de près son environnement pour ne pas rater le maître.

Vivre seulement dans le présent

Vous pouvez maintenant vivre dans l’instant et ne dépendez plus entièrement de votre intellect après avoir terminé les étapes précédentes.

Mais comment cela affecterait-il vos activités quotidiennes ? Prenez, par exemple, vos relations.

Partager sa vie avec quelqu’un qui vit totalement dans l’instant est incroyablement difficile pour une personne « normale ». L’ego de l’individu non présent se nourrit de problèmes, tandis que le présent, calme et à l’aise, est perçu comme une menace. L’ego de la personne non présente réagit en provoquant d’autres problèmes, comme insulter l’autre, contester une petite affaire pour briser la paix, ou se référer constamment à des épisodes passés pour les sortir du présent.

Pourquoi feraient-ils une chose pareille ?

Il est préférable de répondre par une analogie : tout comme l’obscurité ne peut pas survivre en présence de lumière, il est impossible pour une personne encore dominée par l’ego de rester en présence de quelqu’un vivant dans le présent pendant de longues périodes. 

Des contraires forts ne peuvent pas coexister dans le même espace. Lorsque vous allumez une bougie dans le noir, l’obscurité disparaît. Lorsque vous mettez de l’eau sur un feu, la flamme s’éteint.

D’un autre côté, vivre dans le présent peut considérablement améliorer votre relation si c’est fait correctement : vous serez capable d’arrêter de juger, de condamner ou d’essayer de changer votre partenaire et de le percevoir plutôt comme des individus autosuffisants.

De plus, la prise de conscience acquise en vivant dans le présent peut être utilisée pour briser des cycles autrement sans fin, comme des discussions sans fin. Être présent vous donne le calme intérieur qui vous permet d’écouter votre partenaire sans porter de jugement.

Si vous vivez dans le présent, votre partenaire peut trouver difficile de vivre avec vous. Cela pourrait même se transformer en un nouveau test de relation. Cependant, à long terme, cela pourrait constituer une opportunité fantastique de bon développement, tant pour vous que pour votre partenaire.

Eviter les sentiments désagréables ou nuisibles

Même si vous vivez complètement dans le présent, la tristesse et la douleur sont inévitables.

Mais qu’est-ce que vous êtes censé faire avec eux? Les ignorer et agir comme si tout allait bien ? Cela ne semble pas être une bonne idée.

S’il est vrai que nous causons la plupart de nos souffrances, nous ne les causons pas toutes. L’angoisse que vous infligent des individus encore gouvernés par leurs pensées toxiques est une bonne illustration d’une douleur inéluctable. 

Un autre exemple est le décès d’un être cher. Parce que vous ne pouvez pas amener tout le monde autour de vous à l’illumination et que vous ne pouvez pas empêcher la mort de se produire, cette angoisse est inévitable.

Alors, quelles sont les options ?

Lorsque vous vivez une expérience horrible qui vous cause une douleur importante, vous pouvez l’accepter pour ce qu’elle est. Par exemple, si un être cher décède, vous allez naturellement pleurer et être triste. Cependant, si vous pouvez accepter cela comme quelque chose qui ne peut pas être changé, vous vous épargnerez une misère inutile.

La tristesse est une émotion naturelle pour laquelle vous ne devriez pas vous sentir coupable ou honteux. Tout est comme ça. Accepter cela signifie que vous ne voudrez pas que les choses soient différentes tout le temps.

Vous pourrez échapper à la plupart des douleurs de votre vie en étant présent, mais pas en totalité. De plus, vivre dans l’instant n’implique pas que la douleur doive être ignorée ou supprimée. Au lieu de cela, cela vous donne le pouvoir intérieur de faire face aux réalités désagréables et douloureuses de la vie.

Eviter la passivité

La sérénité intérieure est une bonne chose à avoir, mais cela ne vaut pas grand-chose lorsque votre condition de vie extérieure est mauvaise.

Est-il vrai qu’embrasser le présent implique un mode de vie passif dans lequel vous ignorez ou ne voulez pas changer tout ce qui vous dérange ?

Certainement pas.

Vivre dans l’instant est un processus interne de sensation et de prise de conscience qui ne nécessite pas que vous adoptiez une attitude extérieure passive. Lorsque vous êtes piégé dans la boue, par exemple, vous ne vous convainquez pas que vous avez toujours voulu être coincé dans la boue. Au lieu de cela, vous pourriez essayer de vous en libérer sans paniquer.

Vivre dans le présent peut même vous fournir de nouvelles ressources et des techniques de résolution de problèmes. Vivre dans l’instant peut sûrement vous fournir de nouveaux niveaux de force et de dynamisme, car vous ne gaspillez pas vos ressources intérieures dans des difficultés. 

En réalité, vivre dans le présent vous permet de ne voir aucune difficulté, simplement des situations discrètes et gérables que vous pouvez gérer une par une. Vous serez beaucoup plus efficace grâce à cela.

Vivre et accepter le présent n’implique pas que vous choisissiez de vivre une existence passive ou que vous choisissiez de ne pas essayer de l’améliorer. Au lieu de cela, en vous concentrant sur le présent et en mettant le passé et le futur à leur place, vous serez mieux à même de percevoir ce qui ne va vraiment pas à un moment donné et aurez la force de le changer pour le mieux.