Et si la vérité sur Bertrand Cantat et Krisztina Rády était bien plus sombre qu’on ne l’imaginait ?
Un nouveau témoignage vient bouleverser l’affaire Cantat. Après le succès du documentaire « De rockstar à tuer : le cas Cantat », la justice s’intéresse de nouveau au passé trouble du chanteur et à la tragédie vécue par Krisztina Rády. Parmi les voix qui s’élèvent, celle d’une ancienne fille au pair qui a vécu sous le même toit que le couple, et qui décrit une ambiance insoutenable.
Cette jeune femme raconte un quotidien pesant, marqué par des tensions permanentes et une atmosphère qu’elle qualifie de toxique et inquiétante. Choquée par ce qu’elle voyait et ressentait, elle a choisi de quitter la maison précipitamment, incapable de supporter davantage la situation. Son témoignage est aujourd’hui considéré comme un élément clé dans la réouverture de l’enquête.
Mais ce n’est pas tout. Le documentaire met en lumière d’autres révélations glaçantes : un infirmier affirme avoir vu le dossier médical de Krisztina Rády, décrivant des blessures alarmantes – hématomes, décollement du cuir chevelu, dents abîmées. Selon lui, Krisztina, en pleurs, aurait désigné Cantat comme l’auteur de ces violences, tout en refusant de déposer plainte.
À travers des enregistrements vocaux, Krisztina confiait également vivre un “véritable cauchemar qu’il appelle amour”, redoutant même que sa vie soit en danger. Elle comparait son quotidien à une descente aux enfers, peut-être pire encore que le drame survenu à Vilnius en 2003, où Marie Trintignant avait trouvé la mort sous les coups du chanteur.
Aujourd’hui, les proches de Krisztina espèrent que toutes ces pièces du puzzle permettront enfin de faire toute la lumière sur cette affaire marquée par la peur, l’emprise et la violence.
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