Alexandra Rosenfeld témoigne : violences, emprise et reconstruction

Alexandra Rosenfeld témoigne

Quand une reine de beauté brise le silence, c’est toute une génération qui tend l’oreille.

L’ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld a choisi de prendre la parole pour raconter une partie de son passé longtemps resté dans l’ombre : une relation marquée par la violence psychologique et physique. Derrière l’image souriante de la reine de beauté, se cachait une histoire de blessures profondes et de reconstruction silencieuse.

Dans son témoignage, elle décrit un climat d’emprise où les coups n’étaient pas forcément les plus douloureux. Ce qui l’a brisée, dit-elle, ce sont les humiliations, les rabaissements et ce poison lent qui détruit la confiance en soi. Comme beaucoup de femmes victimes de violences, elle a longtemps cru que le problème venait d’elle.

Malgré tout, Alexandra a continué à aimer, à soutenir, avant de trouver la force de se libérer. Une libération rendue possible grâce à une tierce personne et suivie d’un long chemin vers le pardon. « Je l’ai pardonné. Je me suis pardonnée », confie-t-elle aujourd’hui.

Mais ce silence, elle a décidé d’y mettre fin. Sous le pseudonyme d’« Éléonore », elle avait déjà accepté de témoigner dans un média. Aujourd’hui, elle choisit de s’exprimer pleinement, sous son vrai nom. Son message est clair : ne plus se taire et redonner de la voix à celles qui n’osent pas encore parler.

De son côté, Jean Imbert, l’ex-compagnon visé par ces révélations, nie une grande partie des accusations, tout en reconnaissant un geste violent qu’il dit regretter.

Au-delà des noms, ce témoignage d’Alexandra Rosenfeld soulève un sujet universel : la libération de la parole face aux violences conjugales et la nécessité de briser les tabous qui les entourent.

Share this content:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Quitter la version mobile