🎙 Sous son calme apparent, il cache un véritable volcan intérieur…
À l’écran comme à la radio, Benjamin Duhamel impressionne par son ton posé et son assurance. Pourtant, derrière ce visage serein se cache un journaliste habité par une tension constante : l’anxiété.
Successeur de Léa Salamé à la matinale de France Inter, il se retrouve propulsé à un poste emblématique : mener l’interview de 7h50 et le grand entretien de 8h20 avec Nicolas Demorand. Un rêve d’enfance devenu réalité… mais aussi un défi colossal.
Ancien visage incontournable de BFMTV, Duhamel avoue que les soirées électorales sont pour lui de véritables épreuves. « Je suis plutôt anxieux dans ces moments-là, donc je reste concentré », confie-t-il. Pour se préparer, il plonge dans les archives des grandes interviews politiques, de Giscard à Mitterrand, comme pour s’imprégner de cette maîtrise légendaire.
Ce stress, loin de l’affaiblir, façonne son style. Il le pousse à chercher la précision, à rester percutant, et, parfois, à bousculer ses invités. « Beaucoup pensent que tout est naturel pour moi, mais ceux qui me connaissent savent la pression que cela représente », précise-t-il.
Pour autant, il veille à préserver sa vie privée, refusant que son métier dévore son intimité. Car pour lui, le journalisme n’est pas qu’un travail, mais une passion. Et tant que cette flamme brûle, il est prêt à affronter chaque matin… avec ce calme qui, désormais, n’aura plus tout à fait le même sens pour ses auditeurs.
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