Imaginez : vous êtes à la tête d’une émission culte depuis près de trente ans, un programme qui a marqué plusieurs générations, et du jour au lendemain… tout s’arrête. C’est exactement ce qu’a vécu Julien Lepers avec son départ brutal de Questions pour un champion.
Invité récemment dans une émission radio, l’ancien animateur a rouvert une plaie encore vive. Ce qui lui a fait le plus mal ? Apprendre la nouvelle par… la presse. Pas de rendez-vous, pas de dialogue, pas même un coup de fil. Pour lui, la responsable est claire : Delphine Ernotte, à l’époque à la tête de France Télévisions. Julien Lepers raconte qu’il n’a jamais eu l’occasion de la rencontrer, malgré ses demandes répétées.
Le choc a été d’autant plus rude qu’il enregistrait encore des numéros de l’émission sans savoir qu’ils ne seraient jamais diffusés avec lui aux commandes. « On m’a piégé, je n’ai même pas pu dire au revoir au public », confie-t-il, toujours marqué par ce souvenir.
Le plus frappant, c’est le récit de ce moment précis : en sortant d’un restaurant, une journaliste l’informe de son éviction. En quelques heures, son téléphone explose : une centaine d’appels, des messages de soutien, et une carrière stoppée net.
Aujourd’hui, même s’il affirme avoir tourné la page, Julien Lepers garde un goût amer de cette période. Pour lui, les décisions de la direction sont sans appel et totalement hors d’atteinte : « On appelle, mais personne ne répond. » Une amertume partagée par d’autres animateurs touchés par des choix similaires, comme Samuel Étienne.
Un témoignage qui révèle l’envers du décor télévisuel : derrière les sourires et la lumière des plateaux, se cachent parfois des départs brutaux, sans explication ni adieu.
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