🎭 Un rire foudroyant, une voix unique, une étoile éteinte trop tôt.
Le monde de l’humour est en deuil après la disparition tragique de Bun Hay Mean. Mais au-delà de l’artiste, c’est un frère, un éclaireur, un cœur à vif que Jamel Debbouze pleure aujourd’hui.
Dans un message bouleversant, l’humoriste emblématique a salué l’âme entière et lumineuse de celui qu’il avait accueilli au sein de sa troupe : « T’étais brillant, libre, entier. »
Bun Hay Mean, ce n’était pas juste des punchlines affûtées et un regard perçant sur la société. C’était une énergie brute, un humour acéré, une sensibilité à fleur de peau. Depuis ses débuts au Jamel Comedy Club jusqu’à ses triomphes sur scène, il a marqué les esprits, renversé les clichés, fait vibrer les salles — notamment lors d’un passage mythique au Marrakech du Rire où son talent a littéralement fait lever toute l’assistance.
Au-delà des projecteurs, l’homme était tendre, pudique, et animé d’une rage juste contre l’injustice.
Son décès brutal, survenu alors qu’il tentait de récupérer son téléphone depuis son balcon, choque autant qu’il attriste. Il s’apprêtait à continuer sa tournée Kill Bun jusqu’en 2026… Une tournée qui portait bien son nom, tant elle promettait de « tuer » la scène par le rire et l’émotion.
Des figures comme Éric Judor, Issa Doumbia ou Cartman lui ont aussi rendu hommage. Car Bun Hay Mean n’était pas seulement un humoriste, mais une voix. Un battement. Une onde.
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