Quand une querelle médiatique devient presque une obsession, cela attire forcément l’attention. Depuis plusieurs années, Jean-Michel Aphatie ne cesse de viser la journaliste Sonia Mabrouk. Mais pourquoi cette animosité persiste-t-elle ?
L’histoire entre les deux remonte à un échange tendu qui a marqué les esprits. Sur un plateau télé, Jean-Michel Aphatie avait lâché une provocation en déclarant qu’il « raserait le château de Versailles » s’il devenait président. Sonia Mabrouk, incisive, lui avait répondu avec une réplique mordante qui avait fait le tour des médias. Depuis, rien ne semble avoir apaisé les tensions.
Dernier épisode en date : après une interview de François Bayrou, Jean-Michel Aphatie a une nouvelle fois attaqué Sonia Mabrouk en des termes cinglants. Il l’a qualifiée de « militante » de CNews, critiquant son ton qu’il juge « agressif » et « irresponsable ». À l’inverse, il a encensé d’autres journalistes présents, accentuant ainsi la pique personnelle.
Mais pourquoi cette fixette ? Sonia Mabrouk n’hésite pas à poser des questions sensibles, notamment sur les finances publiques, l’immigration ou encore le silence d’Emmanuel Macron sur l’affaire Boualem Sansal. Une posture qui dérange, mais qui fait partie de son style incisif.
En réalité, cette querelle illustre un choc de visions médiatiques : d’un côté, Aphatie, qui dénonce ce qu’il perçoit comme une dérive idéologique ; de l’autre, Mabrouk, qui assume des questions directes et parfois taboues. Résultat : chaque rencontre entre eux se transforme en duel verbal, suivi de commentaires qui alimentent encore plus la rivalité.
Et si, derrière cette hostilité persistante, se cachait tout simplement une vieille blessure d’ego jamais cicatrisée ?
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