« Et si plaire aux autres signifiait s’oublier soi-même ? » C’est la question que s’est posée Laurence Boccolini, figure emblématique de la télévision, qui revient aujourd’hui sur un combat bien plus profond que la célébrité : celui contre le regard des autres… et contre elle-même.
Dans un témoignage bouleversant, l’animatrice confie avoir atteint 165 kilos à l’époque de ses plus grands succès. Un poids qu’elle ne vivait pas comme un simple problème de santé, mais comme une manière de « faire plaisir » à un public qui l’aimait ainsi.
« Les gens m’aimaient comme ça. Ils se reconnaissaient en moi. Alors, j’ai continué à être celle qu’ils voulaient voir, même si je n’étais pas bien dans ma peau », avoue-t-elle avec émotion.
Derrière cette sincérité, se cache une réalité que beaucoup reconnaîtront : l’envie d’être acceptée, même au prix de son propre bien-être. Boccolini, longtemps associée à une image de “femme ronde” à la télévision, refuse aujourd’hui toute étiquette.
« Je n’ai jamais voulu représenter les rondes, ni prôner un physique. Ce qui compte, c’est d’être bien dans sa tête, pas de plaire à tout le monde », rappelle-t-elle avec fermeté.
À travers ses mots, elle envoie un message fort : celui de l’acceptation de soi, mais aussi du courage de se redéfinir. Car ce n’est pas le corps qui fait le talent, ni les kilos qui définissent la valeur d’une personne — c’est l’authenticité.
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