De TPMP au gouffre : comment Bertrand Chameroy a failli disparaître

« Je touchais 400 euros de chômage » : quand Bertrand Chameroy pensait tout arrêter…

Et si votre chroniqueur préféré avait failli tout plaquer ? Avant de briller chaque soir dans C à Vous, Bertrand Chameroy a connu une période sombre, marquée par le doute, la solitude… et un compte bancaire au bord du gouffre. Dans une interview vérité accordée à La Tribune Dimanche, il lève le voile sur un chapitre douloureux de sa vie, longtemps gardé sous silence.

Retour en arrière. Après avoir quitté Touche pas à mon poste puis animé sans grand succès OFNI sur W9, Chameroy disparaît peu à peu des écrans. Les portes se ferment, les appels se font rares, et l’étiquette de « chat noir » commence à lui coller à la peau. Son quotidien ? Des petits boulots de l’ombre, des piges anonymes dans un magazine, et une allocation chômage de… 400 euros. Un chiffre qui résonne comme une gifle pour celui qui était jadis l’un des visages montants du PAF.

Mais au-delà des galères financières, c’est une véritable descente émotionnelle qu’il traverse. Dans un rare moment de sincérité, Bertrand confesse avoir frôlé la dépression. Ce fameux mois de janvier où il disparaît de C à Vous sans explication ? Ce n’était pas qu’une grippe. C’était un besoin vital de « mettre sur pause », de souffler, de se recentrer. Une mise au vert qui lui a permis, heureusement, de remonter la pente.

Aujourd’hui, il est de retour, plus serein et inspiré que jamais. Mais ce témoignage brut nous rappelle que derrière les sourires télévisés, il y a souvent des cicatrices profondes. Et que même quand tout semble perdu, il reste toujours une lumière au bout du tunnel.

Une traversée du désert marquée par la résilience

La période de creux traversée par Bertrand Chameroy n’est pas qu’un simple épisode de doute professionnel. Elle illustre à elle seule la fragilité du monde médiatique, où la notoriété peut s’effacer en un clin d’œil. Passer de plateaux télé aux files d’attente de Pôle emploi, c’est l’électrochoc qu’a vécu le chroniqueur. Il évoque avec franchise ces mois de galère où il touchait seulement 400 euros de chômage, un revenu bien loin de l’image dorée souvent associée aux visages du petit écran.

Mais ce passage à vide n’a pas seulement été une épreuve : il a été une leçon. Bertrand Chameroy parle aujourd’hui d’une « période de remise en question salutaire », qui l’a poussé à se recentrer sur ses envies profondes. Cette résilience, aujourd’hui récompensée par son succès dans C à Vous, inspire de nombreux jeunes journalistes et animateurs. Son parcours rappelle que l’échec peut être un tremplin vers un renouveau, à condition d’y puiser la force de rebondir.

Le soutien discret d’un entourage solide : clé de sa renaissance

Si Bertrand Chameroy a pu retrouver le chemin du succès, c’est aussi grâce à un entourage bienveillant et à quelques soutiens discrets mais précieux. Dans son témoignage, il souligne combien ses proches – amis de longue date, famille et anciens collègues – ont été essentiels pour lui éviter de sombrer totalement. Dans les moments les plus sombres, ce sont ces voix qui l’ont encouragé à ne pas baisser les bras, à croire encore en son talent.

Le rôle de ces soutiens humains est souvent minimisé dans les parcours de résilience médiatisés. Pourtant, comme dans le cas de Chameroy, ils jouent un rôle fondamental dans la reconstruction. C’est d’ailleurs grâce à un coup de fil inattendu qu’il a pu remettre un pied dans le monde de la télévision. Cette main tendue, à un moment critique, lui a permis de retrouver la lumière sous les projecteurs et de réaffirmer son identité professionnelle. Aujourd’hui, il est la preuve vivante que la solidarité et la persévérance sont les piliers d’une véritable renaissance.