Délinquants algériens refusés : la France humiliée ? Bardella s’insurge !

👉 « Macron intransigeant avec Poutine, mais impuissant face à l’Algérie ? Bardella dénonce un double discours ! »

Jordan Bardella ne mâche pas ses mots ! Invité sur CNews, le président du Rassemblement National s’en est pris violemment à Emmanuel Macron, dénonçant un « paradoxe incommensurable » dans sa politique internationale. D’un côté, un chef d’État inflexible face à Vladimir Poutine, multipliant les sanctions et les critiques. De l’autre, un président « docile et faible » face à l’Algérie et son dirigeant, Abdelmadjid Tebboune.

Pourquoi cette colère ? Bardella pointe du doigt un refus catégorique d’Alger de reprendre certains délinquants expulsés par la France. Trois ressortissants algériens, considérés comme dangereux, ont été renvoyés en Algérie… mais refusés à l’entrée du pays ! Résultat : ils sont revenus en France comme si de rien n’était. Un camouflet qui met en lumière, selon Bardella, l’absence totale de « bras de fer diplomatique » entre Paris et Alger.

Et ce n’est pas tout. Selon lui, la position du gouvernement est totalement incohérente. Tandis que Gérald Darmanin affiche une posture autoritaire, d’autres ministres contredisent son discours, révélant ainsi « le vrai visage de ce gouvernement ».

Alors, Emmanuel Macron est-il réellement maître de sa politique étrangère ? Pourquoi une telle indulgence avec l’Algérie ? Et surtout, que pourrait faire la France pour se faire respecter sur la scène internationale ?

Une diplomatie à géométrie variable ?

Jordan Bardella pointe du doigt ce qu’il considère comme un double standard dans la politique étrangère d’Emmanuel Macron. Face à la Russie, le président français adopte une posture ferme, soutenant l’Ukraine à travers des sanctions économiques et un renforcement des alliances européennes. Une ligne diplomatique assumée qui vise à contenir l’influence de Vladimir Poutine sur le continent.

En revanche, selon Bardella, cette fermeté s’efface lorsqu’il s’agit de l’Algérie. Le chef de l’État aurait multiplié les gestes d’apaisement envers le président Abdelmadjid Tebboune, notamment sur les questions mémorielles et migratoires. Une attitude que le président du Rassemblement National perçoit comme un aveu de faiblesse, accusant Emmanuel Macron de céder face aux exigences d’Alger, notamment en matière de visas et de coopération énergétique.

Macron face à un dilemme stratégique

Cette critique de Jordan Bardella illustre un débat plus large sur la cohérence de la diplomatie française. Entre la nécessité de préserver des relations apaisées avec l’Algérie, partenaire stratégique en Méditerranée, et la volonté de s’imposer comme un acteur influent face à la Russie, Emmanuel Macron navigue sur une ligne de crête.

Certains experts estiment que la relation franco-algérienne impose une approche plus nuancée en raison des liens historiques et des enjeux économiques. D’autres, à l’image de Bardella, jugent qu’une politique étrangère efficace ne peut tolérer de traitement différencié selon les interlocuteurs. Cette opposition entre pragmatisme et fermeté pourrait devenir un enjeu clé des prochaines échéances politiques en France.