Quotidien : Aphatie alerte sur la violence des mots — un danger pour la République ?

👉 « C’est un signal d’alarme que Jean-Michel Aphatie tire avec force ! » C’est par ces mots que s’ouvre une séquence marquante dans Quotidien, où le journaliste, visiblement outré, dénonce une dérive inquiétante : la banalisation des mots qui fracturent notre société.
Tout commence avec une semaine marquée par des drames et des tensions, où certains responsables politiques, selon Aphatie, laissent éclater leur « vraie nature » par des propos choquants. Donald Trump, par exemple, s’en prend aux manifestants en les traitant « d’animaux » qui « n’en ont rien à foutre du drapeau américain ». Des paroles qui, pour le chroniqueur, ne sont pas de simples dérapages : elles ouvrent la voie à une violence d’État sous couvert de légitimité.
Mais le plus grave, c’est que ces mots se répètent. Aphatie pointe ensuite Bruno Retailleau, qui qualifie certains manifestants de « barbares ». Selon le journaliste, il y a un fil rouge : ces termes déshumanisent, ils dressent un mur entre « nous » et « eux ». Et cette logique mène à des lois d’exception, à une répression accrue, au nom d’un ordre public dévoyé.
Aphatie s’attarde enfin sur le discours creux de Jordan Bardella avec sa fameuse « barbarie d’atmosphère », une expression qu’il juge vide de sens mais puissante pour marquer les esprits. Et que dire de ce meeting du RN financé par l’Europe, où l’on invite des figures proches du franquisme ? Pour Aphatie, la démocratie vacille si l’on banalise ces mots, ces idées. Et c’est bien cela qu’il martèle : « C’est très grave. »
Laisser un commentaire